Lundi - Vendredi9h à 18h
France3 rue Perrée, Paris.
Maroc265 Bld Zerktouni, Casablanca.
Rester connecté

À son tour, le personnel de l’OFPPT annonce une grève de 24 heures

January 17, 2024by Ahmed

Après les enseignants, les employés de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) expriment également leur volonté de faire grève pour défendre leurs revendications, comme le rapporte une revue de presse d’Al Akhbar.

Alors qu’un début de résolution semble se profiler pour les enseignants, le mouvement de protestation s’étend désormais aux travailleurs de l’OFPPT.

La Fédération nationale, représentant syndical des employés, a récemment annoncé une série de manifestations, débutant par des sit-ins prévus dès ce mercredi 17 janvier 2024, suivis d’une grève nationale le lendemain.

Dans son communiqué relayé par Al Akhbar ce mercredi 17 janvier, ce syndicat dénonce le manque de réponse aux revendications émises au nom des employés de l’OFPPT, pointant du doigt la “négligence” de la Direction générale de l’Office et du ministère du Travail et de l’Inclusion économique.

Selon le quotidien, la Fédération nationale vise à obtenir une augmentation salariale de 2 000 dirhams pour les employés de l’OFPPT, à être accordée en deux étapes.

Les représentants syndicaux mettent en avant le “rôle stratégique des formateurs dans le renforcement des compétences des apprenants”, soulignant leur capacité à répondre aux besoins du marché du travail. Ils soulignent également la forte implication du personnel dans le projet royal d’aménagement des cités des métiers et des compétences.

En outre, le syndicat demande une révision à la hausse des indemnités, jugées actuellement “ridicules”.

Dans leur communiqué, ces syndicalistes appellent également les autorités publiques à réformer la loi-cadre régissant le secteur, jugée obsolète.

Al Akhbar rapporte d’autres revendications similaires à celles des enseignants, notamment la révision des salaires et des indemnités, la résolution du problème des diplômés de l’enseignement supérieur et des doctorants, ainsi que la révision du nombre d’heures de travail.

En plus de ces demandes, d’autres points sont soulevés, comme une meilleure valorisation de certaines catégories de formateurs, l’amélioration de l’offre sociale qui leur est destinée, et la réforme du mécanisme des promotions.

*Source : 360.ma